Bibracte, c'est le nom d'une ancienne ville gauloise sur le mont Beuvray, capitale des Eduens, l'un des peuples les plus puissants de Gaule. Retrouvez dans le musée la vie quotidienne de ses habitants et des autres peuples celtiques des 2ème et 1er siècles avant notre ère. Découvrez, au travers d'objets issus des fouilles, de maquettes, de restitutions et d'audiovisuels, leur artisanat, leur agriculture, leur commerce, mais aussi leur religion, leur art et leur culture. Venez constater par vous-mêmes que ces peuples étaient beaucoup moins barbares que ce que César a voulu nous faire croire... Le musée dispose également de salles d'expositions temporaires, d'une splendide boutique-librairie, d'un salon de thé et d'un restaurant de cuisine gauloise.
Un chef d’œuvre de la peinture murale du XIIe siècle.
Situé entre Cluny et Mâcon, le prieuré de Berzé-la-Ville fut créé par l’abbé de Cluny Hugues de Semur, dans lequel il reçut des hôtes de marque et dans lequel il vint s’isoler de la vie politique et religieuse intense de l’Abbaye de Cluny. La chapelle porte aujourd’hui encore un décor de peintures murales extrêmement bien conservé. Construite sur deux niveaux, la chapelle basse porte quelques traces de peintures mais c’est dans la chapelle haute que le visiteur découvre un joyau de l’art roman.
Afin de vous assurer de l'ouverture de la chapelle, merci de téléphoner avant votre venue.
Ce musée d'art et d'Industrie porte le nom du fondateur de la manufacture en 1877. Il est la mémoire d'une activité industrielle céramique aujourd'hui disparue. Il retrace les différentes étapes de la vie de cette usine à travers ses technologies et ses productions en particulier deux œuvres prestigieuses, fleurons de la céramique industrielle et décorative de la fin du XIXème siècle primées aux Expositions Universelles de Paris en 1889 et 1900. A découvrir : des pièces uniques, les réseaux ou modèles cloisonnés, véritables dentelles de laiton indispensables pour réaliser le carreau décoré par incrustation dans l'épaisseur, une presse hydraulique (époque fin 19ème).
Au cœur de la route romane qui relie les abbayes de Tournus et Cluny, perché sur un éperon rocheux, Brancion vous accueille et vous emmène à la découverte d’un Moyen Âge rêvé : porte fortifiée, donjon dominant le village et l’église romane, panoramas exceptionnels et flâneries dans un site entièrement piéton. Enserré dans un écrin de verdure, le château est un lieu où le temps semble s’être arrêté. Il a la particularité d’offrir une évolution de l’architecture castrale, de l’époque carolingienne aux guerres de Religion.
* Les ruines du logis de l’An Mil, l’un des rares exemples connus en France de grande salle seigneuriale du début du XIème siècle.
* Le château seigneurial des XIIème et XIIIème siècles avec le logis de Beaufort et ses tours défensives, la tour du Trésor et le donjon haut de plus de 20 mètres qui offre un panorama exceptionnel à 360°.
* Le château ducal du XIVème siècle avec le logis de Beaujeu dont les magnifiques baies polylobées et les cheminées monumentales témoignent de la grandeur passée.
Blotti entre le château et l’église, le village offre un dédale de ruelles fleuries où il fait bon flâner. Sur la place centrale (le "plâtre commun"), se dresse la halle du XVIème siècle.
D’époque romane, l'église Saint-Pierre domine un paysage préservé, forgé par des centaines de générations de paysans. Elle abrite des peintures murales de la fin du XIIIème siècle et le gisant de Josserand de Brancion, mort à la bataille de la Mansourah en 1250 (7ème croisade).
Juste à côté se trouve le jardin de simples créé par l’association TREMPLIN Homme et Patrimoine.
Venez découvrir l'histoire et les caractéristiques du territoire de la Bresse bourguignonne dans le cadre majestueux d'un château du 17ème siècle. Milieux naturels, métiers et activités traditionnelles, objets de la vie quotidienne et habitat... Tous les aspects du territoire et de ses habitants sont évoqués au cours de la visite.
Nombreux ateliers famille et visites guidées durant les vacances scolaires.
Le cœur de la cité est devant vous, située sur le chemin de Compostelle débutant à Vézelay, Autun se dote en 1120 d'une église de pèlerinage placée sous le vocable de Saint-Lazare dont elle possède les reliques depuis le Xe siècle. Saint Lazare fut l'ami du Christ , le ressuscité. C'est l’évêque d'Autun, Gérard qui ramène les reliques du saint de l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Deux siècles plus tard, la construction de l'église Saint-Lazare fait de cette dernière un efficace outil de communication. En effet, elle est dorénavant en lien avec la basilique de Vézelay, qui, elle, conserve les reliques de Marie-Madeleine, la sœur de Lazare. Dès 1195, l'édifice devient co-cathédrale. Jusqu'au XVIIIe siècle, Autun aura une cathédrale d'été, de pâques à la Toussaint (Saint-Lazare) et une cathédrale d'hiver, de la Toussaint à Pâques (Saint-Nazaire). La construction de cet édifice s’achève en 1147, avec un objectif : attirer dans la cité éduenne les pèlerins de Compostelle et ainsi favoriser l'essor économique de la ville. Disposée sur un terrain cédé par le duc Hugues II, à proximité de la cathédrale Saint-Nazaire, l'église de pèlerinage prend la forme d'une croix latine. Le portail latéral fait alors face à l'entrée de la nef de Saint-Nazaire, créant ainsi un véritable parcours pour les pèlerins. C'est donc la nécessité d'accueillir ces pèlerins qui explique l'orientation inhabituelle de l'église Saint-Lazare. En effet son chœur est orienté au Sud et non pas à l'Est, vers Jérusalem, comme la plupart des églises en France. En entrant par le portail latéral, les pèlerins faisaient une première étape à la chapelle Marie-Madeleine puis une deuxième au plus près des reliques de saint Lazare. Après une troisième étape à la chapelle sainte Marthe, ils ressortaient sous le tympan du Jugement dernier. Au XVe siècle, l'extérieur de la cathédrale est transformé avec l'ajout de chapelles entre les contreforts de l'édifice et la création d'une flèche gothique par Jean Rolin, culminant à 80 mètres. Le plan d'origine se compose d'une nef à sept travées entourées de collatéraux. La nef s'élève sur trois niveaux. Admirez la beauté des détails et la grandeur de la construction. En 1469, un incendie ravage la cathédrale, ce qui explique la différence de construction à partir du second niveau. En effet, le premier niveau garde l'organisation des baies romanes en plein cintre tandis que le second niveau est composé de lancette gothique. Dans les collatéraux se trouvent les chapelles funéraires crées pour les grandes familles locales. Levez la tête et contemplez la richesse des sculptures de ce monument. Observez notamment les chapiteaux historiés, avec leurs personnages et leurs monstres issus des récits bibliques.
Accès PMR du lundi au samedi par la cloitre, fermé le dimanche.
Au cœur du Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson, la Maison du Grand Site constitue un équipement complémentaire au Musée de préhistoire et au parc botanique et archéologique pour enrichir la visite de la Roche de Solutré. Elle propose aux visiteurs : des espaces d'expositions permanentes et temporaires, un accueil et une boutique, un point d'information touristique, un snack proposant des produits de qualité, des espaces détente (salle hors sac, terrasse et jardin dans un cadre exceptionnel au pied de la célèbre roche et au cœur du site viticole). Entrée gratuite et accessible depuis les parkings situés au pied de la Roche de Solutré par un chemin piétonnier.
À l'origine Manufacture royale des cristaux et émaux de la reine Marie-Antoinette, le château de la Verrerie fut transformé au cours du XIXe et au début du XXe siècles par la famille Schneider, maîtres de Forges, pour en faire une résidence de prestige et pouvoir accueillir d'importantes personnalités et potentiels clients des forges du Creusot.
Installé dans le bâtiment principal, le musée de l'Homme et de l’Industrie présente une importante collection de cristaux du Creusot, l'histoire de la dynastie Schneider, le développement de la ville et des usines grâce au paternalisme, des maquettes (dont la maquette animée reproduisant les forges et ateliers du Creusot), ainsi que des tableaux sur le travail dans les forges.
Visite libre du musée, activités pédagogiques, expositions temporaires.
Pendant la saison estivale, des visites flash de 15 min autour de diverses thématiques sont proposées à 15h30.
L'usine Aillot de Montceau-les-Mines date du XIXe siècle. On y fabriquait des rouleaux compresseurs (cylindres à vapeur) pour les entreprises de travaux publics.
Le site est aujourd'hui progressivement restauré et mis en valeur pour accueillir présente un ensemble de véhicules de collection, poids lourds des années 1941 à 1986. Une vingtaine de camions de la collection est exposée dont des pièces remarquables telles que le Berliet GBC 8 6x6 Sahara conduit par Lino Ventura dans le film «Cent mille dollars au soleil».
C'est l'occasion de vous mettre au volant de camions mythiques, de découvrir des aventures humaines de la route, dans un authentique bus Greyhound, de parcourir nos expositions comme "Camion et Cinéma" et de partager un moment de convivialité à la buvette Baraillot. T
oute la saison, nous organisons des manifestations, concerts, spectacles, conférences à voir sur le site de l'Usine Aillot.
Édifiée à la fin du XIème siècle et début du XIIème siècle, cette église compte parmi les plus belles de la Bourgogne du sud. C'est également l'un des plus anciens monastères de ce pays, fondé au IXème siècle par les moines de Saint-Martin d'Autun. Ce monastère connut une grande prospérité au Moyen-âge grâce au pèlerinage sur le tombeau de son fondateur, Hugues de Poitiers. La présence d'une crypte est un fait unique en Charolais-Brionnais et ce choix architectural, effectué par les moines au XIème siècle, avait pour but de témoigner de l'ancienneté de la fondation. La nef, avec son remarquable décor sculpté, ainsi que l'élégant clocher octogonal, complète la beauté et l'intérêt du site.
Construit au XVIIème siècle pour François de Bonne de Créquy, duc de Lesdiguières, pair et maréchal de France et gouverneur du Dauphiné, il est le premier grand château d'apparat construit en Charolais-Brionnais, reflétant l'importance de son propriétaire. Acheté et restauré par Etienne, comte puis marquis de Drée au XVIIIème siècle, passé aux mains de la famille des Tournon – Simiane au XIXème siècle, puis demeure des princes belges de Croÿe-Solré jusqu'en 1993, il appartient aujourd'hui à M. Ghislain Prouvost, qui l'a entièrement remeublé à la mode du XVIIIème siècle. Les jardins à la française recréés à la fin des années 1990 s’étendent sur une superficie de 10 hectares. Ils se composent de terrasses avec parterre de broderies (25 000 buis), topiaires d'ifs, roseraie de 1 300 pieds et arbres remarquables tels que des séquoias. Les dépendances (glacière, chenil, écuries, lampisterie, salle des poêles et salle des bains du XIXème siècle) se visitent aussi. Depuis le début des années 2000, le jardin de Drée est classé Jardin Remarquable par la DRAC de Bourgogne.
Installé au pied de la Roche de Solutré au coeur du Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson, le musée présente les collections d'un des plus riches gisements préhistoriques d'Europe. Évocation de la vie des chasseurs du Paléolithique supérieur à Solutré ainsi que les aspects originaux de la culture solutréenne.
Le jardin archéologique et botanique complète la visite du musée. Ce sentier balisé d'environ 1 kilomètre est ponctué de 8 points forts abordant la géologie, les techniques de chasse, le paysage durant la Préhistoire, la découverte et les premières fouilles du site, les fouilles contemporaines, le gisement et ses vestiges. Il permet également de découvrir la botanique exceptionnelle du lieu grâce à une signalétique sur les plantes et arbres visibles tout au long du parcours.
Animations sonores et audiovisuelles. Audio-guide en français, anglais, allemand, néerlandais.