Édifiée au XIème siècle, cette église se situe au sommet d'une colline dominant la vallée de la Loire. A l'intérieur, la simplicité des lignes architecturales, les proportions harmonieuses et l'éclairage parfaitement dosé procurent une sensation de paix qui invite au recueillement. Le décor sculpté (notamment le fameux chapiteau au cyclope musicien) est également remarquable.
Édifiée au début du XIIème siècle, cette église a perdu son abside romane, remplacée au XVIIIème siècle par une belle chapelle funéraire aux influences baroques. Le tympan du portail occidental, représentant le Christ en majesté, et son linteau, orné des douze apôtres, sont considérés comme un chef-d’œuvre de la sculpture romane, par leur réalisme et leur mouvement.
Le Château de La Clayette est véritable joyau niché au cœur du Charolais-Brionnais en Bourgogne du Sud. Erigé en 1380 au bord du lac, il est entouré d'eau, ce qui en fait l'un des sites les plus pittoresques de Bourgogne-Franche-Comté ! Il appartient à la famille de Noblet depuis 1722, soit depuis 3 siècles...
La visite guidée des extérieurs permet de découvrir notamment la cour d'honneur, les cuisines médiévales et la tour de Paray du XVe siècle, le parc et l'orangerie.
L'église, édifiée au XIIème siècle, n'a conservé de l'époque romane que le clocher avec sa base et le portail principal. La nef actuelle, édifiée au XIXème siècle, se trouve en position inversée par rapport à l'ancienne nef romane. Le tympan du portail, orné d'un Christ en majesté, est un chef-d’œuvre de la sculpture romane. Sa remarquable finesse de réalisation et sans doute l'oeuvre des mêmes artistes que ceux du porche de l'abbatiale de Charlieu.
Edifiée au XIIème siècle, cette église a té fortement remaniée au XVème siècle à la suite des ravages de la guerre de Cent Ans. Cet édifice lumineux a conservé une haute nef, voûtée en cintre brisé. Son clocher, très décoré, a été considéré par Viollet-le-Duc, comme un modèle de clocher bourguignon.
Édifiée au XIIème siècle, cette église est l'une des dernières églises romanes du Brionnais. L'influence clunisienne est manifeste dans le triple étagement de la nef, l'utilisation de l'arc brisé et la tribune en encorbellement au-dessus du portail occidental. La présence d'un triforium ouvert marque un moment de transition entre la fin de l'âge roman et le début du gothique. Le décor sculpté, notamment le tympan dédié à Saint-Hilaire, thème iconographique rare, est intéressant. Visites guidées pour groupes de 10 personnes minimum sur réservation.
En contrebas de la colline sur laquelle s'est développée la forteresse de Semur, cette petite église romane charpentée du XIème siècle, avec son clocher latéral (unique en Brionnais) était la première église de Semur, avant la construction de la collégiale. Elle conserve des peintures murales s'échelonnant du XIIème au XVIème siècle.Visite guidée sur réservation
Édifiée au début du XIIème siècle, cette église dépendait autrefois d'un prieuré clunisien. La filiation clunisienne s'exprime dans les choix architecturaux innovants, initiés à Cluny, telle la voûte en berceau brisé. La rude pierre de grès s'est révélée peu propice à l'épanouissement de la sculpture (hormis l'agneau mystique sur le tympan du portail sud), mais a permis la construction d'un édifice puissant, dominé par son imposant clocher ajouré de baies géminées sur deux niveaux.
Le site est fermé à la visite en 2024 en raison d'importants travaux de rénovation.
Le prieuré, fondé en 1030, fut dès l'origine rattaché à Cluny. Il ne reste rien des bâtiments conventuels qui furent détruits à la Révolution Française. A l'intérieur, on est surpris par la nudité du vaisseau de la nef dont la conception architecturale rappelle celle de Perrecy-les-Forges, d'inspiration carolingienne. La nef communique avec les collatéraux par de grandes arcades qui retombent sur de grosses piles carrées dépourvues de chapiteaux. L'église de Bourbon-Lancy, de par ses caractères architecturaux, peut être datée du XIème siècle. La partie du chevet qui comporte cinq absides en échelon, semble le résultat d'une seconde campagne qui s'est inspirée du plan bénédictin. L'église Saint-Nazaire, aujourd'hui désaffectée, sert de musée.
Cet édifice fût construit entre la fin du XI siècle et début du XIII pour remplacer une église primitive (placée sous le vocable de Saint Jean-Baptiste). L'église se situe dans l'enceinte d'un ancien château, siège d'un domaine agricole et seigneurial ou doyenné ayant appartenu à l'abbaye de Cluny. Au XIX siècle, jugé trop exigüe, elle est délaissée au profit d'une nouvelle église, ouverte au culte en 1870. Revendue, elle sert d'entrepôt de vin et de salle paroissiale avant d'être abandonnée. Elle est sauvée de la ruine et de la destruction par les Amis du Dardon, société savante locale qui acquiert le bâtiment en 1969 et entreprend sa restauration. Des expositions sont organisées en juillet et août.
Cette église, en grande partie romane (XIIème siècle), est l'un des derniers vestiges du grand monastère de dames clunisiennes de Marcigny, fondé en 1049. Il s'agissait de l'église réservée à la petite communauté de moines chargés d'assister les soeurs dans leur quotidien. A l'intérieur, plusieurs vitraux des XIXème et XXème siècles évoquent l'histoire et le souvenir de ce monastère.
Des travaux sont en cours à l'extérieur du bâtiment.
Lové au cœur d’un vallon de Bourgogne du Sud, notre jardin naturel s’organise en cinq espaces clos gravitant autour d’une demeure bourbonnaise du XVIIIème siècle. Les ambiances s’enchainent au rythme des clins d’œil, des parterres de vivaces, des massifs de rosiers, de graminées et des bassins de nymphéas ouverts sur la campagne environnante.
Crées en 2003 sur un demi hectare, les jardins des Soussilanges se dévoilent au rythme de chacun. Le visiteur averti échangera ses impressions , le rêveur s’échappera au grés des ambiances et le poète qui sommeille en chacun y puisera peut-être l’inspiration…
Jardins et campagne ne font plus qu’un, le temps s’arrête, l’heure est à une balade intime au sein du bocage de France.